Pour vieillir en beauté, j’opte pour les paillettes

Aujourd’hui je partage avec vous un constat purement féminin : on se sent vieille de plus en plus jeune ! Non ? Moi pour vieillir avec éclat, j’opté pour les paillettes et la bonne humeur : 2 valeurs sûres.

Diktats de la mode, filtres des réseaux sociaux, employeurs, vendeurs de cosmétiques, phénomène de société… Oui on le sait, nous les femmes à 20 ans on est fraiche, à 30 ans on est chiante, à 40 ans on est épanouie, à 50 on est vieille et à 60 ans, on devient quasiment invisible… Merde !

La skin care on s’en carre ? (mais on la fait quand même, ça fait plaisir)

Promesse d’une jeunesse éternelle à coup d’élixirs de jouvence, de crèmes miraculeuses, d’injections de botox ou autres bistouris. Chacune sa solution et je ne suis pas là pour juger qui que ce soit, l’essentiel est de se sentir bien dans sa peau, même si c’est une vieille peau. Le secret est de savoir se faire plaisir, prendre simplement soin de soi pour se sentir bien.

Comme on en entend beaucoup parler sur les réseaux sociaux, je voulais parler de skin care… ou de routine comme on dit aujourd’hui parce que moi, quand j’étais jeune on disait juste « se mettre de la crème ».

J’ai justement commencé à m’en mettre (de la crème) à 25 ans. Et de l’anti-ride s’il vous plait ! J’ai eu des périodes où j’étais très régulière dans mes pratiques cosmétiques et puis d’autres moins… mais je me mets de la crème tous les jours depuis plus de 20 ans et pourtant, je n’ai pas réussi à ralentir les effets du temps.

Surprise ?

Quand je compare avec ma fille de 15 ans qui fait sa routine tous les matins… Aux vues du nombre de produits et du temps qu’elle y passe, on n’est clairement pas au même niveau. Mais attention, Spoiler Alert : abonnez-vous à ma newsletter et dans 20 ans je vous dirai si ça a mieux fonctionné pour elle que pour moi.

Est-ce une question de produit ? De prix ? Parce que la jeunesse et la beauté ont un prix et si vous faites le calcul sur le nombre d’années… la vache… C’est vertigineux.

 

Rides, ridoki et rires : la recette magique du bien-être à 46 Ans

Accepter de vieillir, c’est déjà se sentir plus belle. Être en accord avec son âge, c’est déjà se sentir mieux dans sa peau. Parce qu’on a beau faire le maximum et y mettre le prix, le temps laisse des traces. Est-ce qu’on parle de toutes ces actrices ou artistes qui ont fini par perdre cette guerre en faisant de leur visage un champ de bataille ?

Je ne dis pas qu’il ne faut rien faire et se laisser aller attention ! Je suis même la première à acheter tout un tas de trucs pour tenter de limiter la casse. Mon café au collagène et mon rouleau ridoki peuvent d’ailleurs en témoigner.

Je vous le dis en toute franchise : j’ai fumé pendant 15 ans dans tous les endroits où c’était possible à l’époque et j’adorais ça, j’ai pris des milliers de coups de soleil pour avoir bonne mine, j’aime siroter quelques cocktails quand je sors avec mes amis et j’ai beaucoup d’amis, j’aime le sucre, le gras, la junk food, parce que c’est mauvais mais c’est trop bon, je dors comme une bien heureuse le visage écrasé dans mon oreiller (en soie), je me couche tard, j’ai du sommeil en retard, ma banlieue est polluée et j’ai 46 ans alors oui, j’ai des rides et c’est normal.

 

Grand-Mère Yetta, icone des quadra ? La liberté de l’excentricité

 

J’assume mon âge, ce n’est pas un problème, je suis bien dans mes baskets, je me sens heureuse et épanouie mais ça y est, ça s’installe bien là quand même. Le contour de mes yeux commence à ressembler au cratère d’un volcan éteint, le sillon nasogénien se creuse lui aussi… bref c’est plus ce que c’était. Mais qu’à cela ne tienne, je continue et je milite pour les paillettes, la coquetterie et la bonne humeur parce que les petits plaisirs du quotidien, ce sont ça nos plus beaux secrets de beauté et de jeunesse éternelle.

J’ai quelques pièces dans mon dressing que j’affectionne particulièrement comme des baskets rose fluo, un éventail à plumes, un sac à main guitare, une veste à sequins qui brille de mille feux, une robe gothique en dentelle noire et j’adore les porter pour me faire remarquer « autrement ».

C’est décidé, quand je serai vraiment vieille, je serai excentrique. J’oserai tout pour continuer à me sentir bien dans ma peau parce qu’après tout, on s’en fout. Non ?

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