Binge-watching

Jane the Virgin : La série feel good

Dans la catégorie « série feel good à consommer sans modération », la série Jane the Virgin se dévoile comme un véritable bijou du petit écran. Entre poésie et romantisme, le programme se distingue par son style « telenovela » aux couleurs acidulées qui en font une véritable signature, un vrai bonbon pour l’âme. Une combinaison habile de bons sentiments, d’un narrateur omniprésent, de personnages aux traits caricaturaux, de rebondissements rocambolesques et de situations dramatiques exagérées, ajoutez à cela une poignée de personnages hauts en couleurs qui évoluent au fil des saisons et vous voilà devant une recette infaillible pour captiver le public à chaque épisode.

Disponible sur AppleTv, série en 5 saisons

Le Pitch 

Rires, amour & télénovela

L’histoire débute en Floride avec Jane, une jeune et rêveuse latino de 23 ans, aspirant à devenir romancière. Malgré l’absence d’un père qui les a abandonnées elle et sa mère bien avant sa naissance, Jane est très fleur bleue. Elevée par sa mère un peu délurée et sa grand-mère très pieuse, la jeune femme toujours vierge, s’efforce de préserver sa virginité jusqu’au mariage.

Fiancée depuis 2 ans à un jeune lieutenant de police éperdument amoureux d’elle, Jane profite de la vie jusqu’à jour où son médecin lui annonce qu’elle est enceinte. Elle a été accidentellement inséminée par son gynécologue.

Vierge, enceinte et profondément croyante, la jeune femme se retrouve face à un dilemme déconcertant. Le géniteur de l’enfant qu’elle porte désormais est non seulement très séduisant mais n’aura pas d’autre chance de devenir père.

Jane the Virgin série parodie télénovela affiche saison 1
Affiche saison 1 – Jane the Virgin © CBS Studio

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi j’ai adoré cette série :

Une vraie bouffée d’air frais

Il faut dire qu’au-delà d’un pitch assez original, reconnaissons-le, c’est l’ensemble des éléments qui font de « Jane the Virgin » une série complètement à part. J’ai aimé le style « telenovela » totalement assumé, la fraicheur des personnages, le coté ultra coloré et parfois même kitsch des décors et des costumes, l’omniprésence du narrateur avec ses répliques humoristiques qui apportent un charme particulier à la série. Son implication dans l’histoire, ses commentaires et ses apartés ajoutent une touche de légèreté et d’humour, renforçant l’atmosphère unique de « Jane the Virgin » qui aborde malgré tout des sujets comme la foi, la spiritualité, les relations familiales, la virginité dans le monde contemporain.

Le Casting :

A faire fondre les cœurs

L’actrice principale Gina Rodriguez porte littéralement la série. Elle incarne tellement bien son personnage de fille foncièrement gentille, fleur bleue, pétillante, attachante, drôle. Son talent donne vie à la série et crée une connexion émotionnelle avec le public. Les personnages secondaires comme sa tendre Abuela aussi têtue qu’attachante, Xiomara, la mère débordante de vie, Rogelio, le père drama queen et acteur de telenovela, les deux prétendants : le romantique Michael et le séduisant Rafael évoluent ainsi que la manipulatrice Petra évoluent au fil des saisons offrant une perspective plus profonde sur les dynamiques familiales et amoureuses.

En conclusion, on s’attache aux personnages et à l’univers et lorsque la série tire sa révérence après cinq saisons, elle laisse derrière une petite pointe de nostalgie. L’histoire trouve sa conclusion et le dernier épisode bonus nous embarque dans les coulisses de la série, nous laissant avec le sentiment de quitter la famille après un long repas du dimanche.

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